Voici un gâteau à base de pâte levée, qui me tentait depuis longtemps, pas pour sa légèreté, non, non… mais pour sa richesse en arôme inimitable. Je l’ai confectionné pendant la période de l’avant pour pouvoir le déguster à point pour les fêtes. Je vous rappelle dans les lignes qui suivent son histoire et puis plus bas… comment réaliser cette gourmandise, réservée aux journées d’hiver.
"Gâteau Allemand traditionnel de fin d'année, issu d'une tradition vieille de plus de 500 ans, le Stollen de prépare de la fin septembre à la fin décembre. C'est un pain aux fruits farci ou non au massepain, gâteau qui se conserve longtemps, truffé d'épices et de fruits confits. On le déguste à toute occasion. Les allemands auraient inventé le Christollen, roi des pâtisseries de Noël. Cette tradition remonte très loin dans le temps, c’est à Naumburg an der Saale en 1330 qu’il est mentionné pour la première fois en tant que privilège épiscopal dans la Guilde des boulangers. Cependant, son origine remonte probablement à des tempos plus reculés et païens. Le Stollen trouve ainsi ses origines dans le mot « Stulo », une colonne dédiée aux plus grandes divinités. Aux siècles suivants, on a donné à ce gâteau allongé une signification symbolique : celle de l’enfant Jésus emmailloté dans ses langes. Le gâteau, d’abord étalé et aux côtés rabattus représente les langes protectrices et chaudes repliées de la même manière. Au moyen âge, la fabrication des Stollen a évolué vers un art hautement populaire. Les ingrédients exotiques jouent toujours un rôle majeur dans la préparation des Christstollen. Ils donnent ce goût si particulier et représentent le côté caractéristique de cette pâtisserie." (Source Euro-info-tourisme -clic)
Stollen amandes effilées et raisins de Corinthe
Pour deux pains.
1 kg de farine,
82 g de levure boulangère fraîche,
150 g de sucre,
250 ml de lait tiède,
350 g de beurre fondu,
1 cc de sel,
1 cc de zeste de citron,
75 g d’écorce de citron confit,
75 g d’écorce d’orange confite,
125 g d’amandes effilées,
350 g de raisins de Corinthe, trempés au rhum.
Tamiser la farine et former une fontaine. Délayer la levure dans une cuiller à soupe de sucre et un peu de lait. Verser dans la fontaine. Couvrir et laisser lever 15 minutes. Ajouter les reste de sucre, de lait, le beurre fondu, le sel, le zeste de citron. Mélanger le tout et pétrir jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Ensuite y incorporer les écorces confites, les amandes et les raisins.
Laisser lever une heure. Rabattre la pâte, divisez-là en deux. Aplatir au rouleau à pâtisserie, le plier en deux, sur le tiers de la largeur. Laisser lever 30 minutes. Cuire 1h15 à 180°C. Retirer du four, badigeonner de 50 g de beurre fondu, saupoudrer de sucre. Laisser refroidir. Saupoudrer de sucre glace en couche épaisse. Envelopper dans du papier aluminium pendant au moins 15 jours.
(Source : Petits gâteaux de Noël, Hors-Série n°4, Cuisine Créative)
mercredi 3 janvier 2007
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6 commentaires:
Cette Stollen est bien belle!!! Tu me donnes envie...
superbe! je voulais en faire un et j'ai pas eu le temps ni le courage...
J'adore le stollent, j'en ai fait un il y a peu de temps mais le résultat n'était pas à la hauteur de mes espérances : il faisait trop brioche. Je vais me pencher sur ta recette...
Coucou Séverine,
Ben le voilà ce joli stollen, tu as bien attendu avant de le déguster, bien sagemment !
Alors comment le trouves-tu au goût?
Visuellement, il ne fait pas trop brioche en effet.
PS: j'ai eu du mal à accéder aux commentaires aujourd'hui.
Merci à vous.
Popeline, en effet, j'ai sagement patienté. Il se rapproche plus du pain que de la brioche en effet. Il s'est bien entendu asseché un peu, mais il a développé tous les arômes du rhum, et des fruits secs. A la dégustation, je fais tout le tour de la pâte d'amande, qui dégage un super parfum, et je finis par elle, en la laissant fondre... un délice. Cela vaut la peine de le laisser se faire au moins une quinzaine.
C'est vrai qu'en ayant la patience d'attendre, on savoure davantage les parfums du stollen.
Chez moi, il arrive que cette patience fasse défaut (rires).
J'imagine bien la pâte d'amande qui fond dans la bouche....
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