mercredi 28 février 2007

Petits fours aux amandes


Après la série de brioches et autres viennoiseries, trois blancs d’œufs patientaient sagement dans le réfrigérateur alors, j’ai pris une petite recette toute simple de petits fours. C’est la première fois que je la réalisais celle-ci et la pâte était un peu trop liquide et la poche à douille cannelée qui était là justement pour « faire de jolis dessins », n’a servi à rien car la pâte était trop liquide et donc les cannelures ont disparu. Qu’importe, il faudra la prochaine fois ajouter un chouya de farine ou de poudre d’amande. Mais cela n'a pas empêché qu'ils soient bons !


Petits fours aux amandes

Pour environ 50 petits fours

Préparation 20 mn
Cuisson 12 mn /plaque

Ingrédients
250 g d’amandes en poudre
200 g de sucre en poudre
1 cc d’extrait de vanille
3 gouttes d’extrait d’amande amère
3 blancs d’œufs

Pour le sirop
50 g de sucre en poudre

Pour le décor
Cerises confites, écorces d’orange confites, dattes, pruneaux, amandes, noisettes…

Mélanger les amandes en poudre et le sucre en poudre.

Dans une casserole préparer un sirop en mélangeant le sucre avec 4 cl d’eau. Laisser bouillir pendant 2 minutes. Incorporez-le aux amandes en poudre. Ajouter le vanille, l’extrait d’amande amère, et les blancs d’œufs.

Sur une feuille de papier sulfurisé beurré, dresser les petits fours avec une douille cannelée et déposez une demi cerise confite sur chacun d’eux (ou autre décor). Laissez les petits fours former une croûte pendant 30 minutes à température ambiante.

Préchauffer le four à 200°C, enfournez. Pour cette quantité compter deux plaques de cuisson. Baissez le thermostat du four à 180°C pendant 12 mn.

(Source : Pâtisseries Maison F.EDELMANN)

mardi 27 février 2007

Pain bulgare Tournesol aux pépites de chocolat


En visitant le blog de Zapbook, je suis tombée sur la photo de son pain tournesol, recette piochée sur un site polonais dont elle n’a pas retrouvé le nom… J’ai craqué… Je profite d’être en repos aujourd’hui pour lancer le programme pâte de ma machine à pain et la moitié du travail était fait… L’autre moitié est le façonnage. Il paraît compliqué mais en lisant correctement la recette, c’est un jeu d’enfant. Son commentaire indiquait que la pâte donnait un effet brioché alors, poussons l’élégance du façonnage et marions la à la gourmandise des pépites de chocolat. Et cela a donné ça !


Pain bulgare Tournesol aux pépites de chocolat

Ingrédients
· 200 g de lait
· 1 grosse cuillère de beurre mou
· 2 œufs
· 1 c de sucre
· 1 cc de sel
· 1 c. de jus de citron
· 20 g de levure fraîche
· 500 g de farine
· environ 80 g de beurre fondu
· 16 CS de pépites de chocolat

Préparation

Mettre tous les ingrédients dans la MAP. Lancer le programme pâte et laisser lever 1h.
Couper le pâton en 4 et chaque pâton encore en 4. On se retrouve avec 16 boules.
Etalez 4 boules en forme d’assiettes .Badigeonnez la première avec du beurre fondu . C4est à ce moment là que j’ai mis une CS de pépite de chocolat et empilez les autres dessus en badigeonnant à chaque fois avec du beurre et une CS de pépite de chocolat. Roulez- les bien serré. Répétez l’opération avec les autres boules. A la fin on se retrouve avec 4 rouleaux et chaque rouleau et composer de 4 « feuilles ».
Couper chaque rouleau en triangle et façonner des petites boules avec les extrémités.
Mettre les triangles dans un plat rond (28 cm à 32 cm de diamètre) en mettant les bouts pointus vers l’intérieur. Et les boules au milieu. Laissez lever. Badigeonnez avec un jaune d’œuf saupoudrer avec du pavot et faire cuire environ 30 mn.
(Source: Blog de Zapbook, Merci Zapbook d'avoir fait cette trouvaille)

Ce que j’en ai pensé :
Beau !!!!!!!!!
Bon !!!!!!!
J’ai encore des progrès à faire dans le façonnage car j’ai un peu « chargé » en pépites de chocolat…Mais la mie est filante... La gourmandise a donc pris le pas sur l’élégance du pain…à refaire donc!

dimanche 25 février 2007

Vaution

Envie d'une petite balade culinaire ce week-end, alors qu'au départ je pensais réaliser une spécialité française, la flognarde aux poires... partie remise... Voici donc une spécialité belge, de la ville de Verviers. Sou a réussi à soutirer la recette à un pâtissier de cette ville…Elle précise qu’en Belgique, le vaution s'achète en huitième de part car ce sont des tartes en très grand format. Il peut être fourré avec des pommes, de l'abricot mais les puristes préfèrent le nature. La photo d’une part de cette spécialité m’a intriguée. Moitié du chemin était fait. J’avais les ingrédients sous la main alors zouh c’est parti pour le petit bout de chemin qu'il restait à faire!

En préparant mes ingrédients la pâte m'a semblé correcte (j'ai diminué la quantité de beurre par deux). J’ai juste ajouté 2 à 3 CS de lait car la pâte était sèche lors du pétrissage (j’ai utilisé de la T65, n’ayant plus de farine de gruau T45 à la maison). Par contre pour la garniture, en lisant le descriptif de Sou, j’ai fait une coupe franche. Je ne pouvais déontologiquement pas mettre une garniture aussi riche! Je l’ai tout simplement divisé les proportions par deux ! Et cela m’a semblé largement suffisant ! J’ai eu de quoi bien garnir chaque disque du Vaution.



Vaution

Ingrédients pour 1 vaution

La pâte :
1/4l de lait ,
20g de levure fraîche,
7g de sel
450g de farine
125g de beurre
25g de sucre fin

Garniture
150 g de beurre fondu

Le sucre
500g de sucre fin
50g de farine
Cannelle moulue - environ 25g (suivant goût personnel)

Dorure
1 jaune d’œuf, battu avec une CS de lait

Préparation

La pâte

Mélanger la farine, le lait + la levure, ajouter le sel. Laisser reposer 15 minutes. Ajouter le beurre, le sucre et bien mélanger le tout afin d'obtenir une pâte bien lisse. Diviser la pâte en 4, faire des boules, les couvrir d'un plastique et laisser reposer 15 minutes. Faire fondre le beurre de laiterie dans un récipient.

La garniture

Mélanger le préparation avec le sucre. A l'aide d'un rouleau à pâtisserie, étendre la pâte et lui donner la forme ronde, la déposer sur la platine préalablement graissée. A l'aide d'un pinceau, enduire d'oeuf le bord de la pâte (environ 2 centimètres). Avec un deuxième pinceau, badigeonner le fond de pâte de beurre jusqu'à 2 centimètres (partie peinte à l'oeuf). Sur le beurre, ajouter environ 150g du mélange sucre. Prendre un deuxième pâton plus petit que le premier (il ne doit pas dépasser le mélange de sucre), piquer ce pâton à l'aide d'une fourchette avant de la poser sur le sucre, le badigeoner de beurre puis ajouter le sucre. Prendre le troisième pâton et refaire la même chose. Cela compose les différentes couches du vaution. Rouler le quatrième pâton et l'étendre sur la totalité. Bien souder les bords. Peindre le couvercle à l'oeuf. Laisser lever 20 minutes. Pratiquer un trou (cheminée) au milieu du couvercle, cuire environ 30 minutes à 200°C.

(Source : Forum Au coin du feu, Merci à Sou d’avoir partagé cette recette)

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Ce que j’en ai pensé…

A la dégustation j’ai bien aimé, le goût de la cannelle est puissant. C’est vraiment une pâtisserie pour les amateurs de cet épice! Elle était cependant encore trop sucrée à mon goût ! Verdict, cette spécialité à la coupe est très esthétique, je la referai avec un lit de compote entre chaque disque et je pense que là, je l’adopterai définitivement ! Une découverte bien sympathique de nos amis belges.


samedi 24 février 2007

Navettes surprises

Ayant découvert cette pâte pour élaborer mon papillon la semaine dernière je l’ai refaite pour en faire de simples navettes… surprises !

Autant je ne cours pas après les pralines roses à manger comme cela… car je trouve que la coque en sucre est trop épaisse (mis à part celles provenant de confiseurs artisanaux... ). Autant j’adore la note gourmande qu’elles apportent dans une brioche, cette couleur rose fait toujours briller les pupilles des gourmands. Je ne les utilise donc qu’à cette fin dans ma cuisine.
J’ai donc caché des pralines roses dans chaque navette et j’ai aussi fourré quelques autres avec une cuiller à soupe de pépites de chocolat. Nous nous sommes encore régalés avec ces navettes surprises. Cette pâte de pain au lait est vraiment un plaisir à travailler et réussit à tous les coups. Une recette si simple qu'on n'a même plus besoin d'ouvrir le carnet de recettes pour la réaliser...


Navettes


pour env 25 navettes de 40g


- 20 g de levure fraiche ou 7 g de levure sèche de boulanger
- 30 cl de lait- 500 g de farine T55 ou T45
- 40 g de sucre en poudre
- 9 g de sel fin
- 80g de beurre ramolli
1 jaune d'oeuf ( pour dorer les pâtons)

Pétrir à l'aide de votre robot et laisser doubler la pâte de volume
ou bien préparez la pâte en machine à pain, programme pâte
ensuite sur un plan de travail fariné, rabattre la pâte puis la diviser en petits pâtons de 25g à 40g env. façonner des mini-pains et les placer sur une plaque farinée. les couvrir et les laisser lever env 45 min à 1 heure . les badigeonner d'un oeuf battu et les cuire pendant 10 min. env four préchauffé à 180 à 200°C (th.6-7 )
vous pouvez les fourrer avec des confitures ou de la pâte à tartiner dans le cas de préparations sucrées ou de les garnir de charcuteries, fromages etc... dans la version salée.











jeudi 22 février 2007

Saumonette au chorizo et fricassée de pomme de terre


Pour ce soir, je n’avais plus rien de préparé d’avance ni de restes dans le réfrigérateur…Et m’est venue la sempiternelle question… Qu’est-ce que l’on va manger ce soir…C’est en déjeunant au bureau ce midi que je suis tombée sur une photo de ce plat concocté par Laetitialily. Et pourtant! en lisant le nom de la recette je me suis dit bof… Comme quoi, il n’ y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! Son cliché m’a donné l’eau à la bouche. Alors ni une ni deux, je pense à la saumonette que j’avais mise au congélateur trois semaines auparavant…Je profite d’avoir Monsieur Séverinette au téléphone pour lui demander d’aller à la pêche surgelée afin que ma saumonette m’attende en rentrant ce soir… Elle était encore pailletée mais cela ne m’a pas empêché de la découper en tronçons et de suivre la recette…Yes !

Assiette Luminarc (clic)


Saumonette au chorizo et fricassée de pomme de terre

Ingrédients

800 g de saumonette (ou de lotte dépouillée comme le précise la recette d’origine),
150g de chorizo,
1 botte de ciboulette,
1/2 cube de jus de viande,
50g de beurre,
600g de pommes de terre rattes,
1 gousses d'ail,
2 brins de thym,
2 càs d'huile d'olive,
Fleur de sel, poivre,

Préparation

Tailler le poisson en petits cubes. Retirer la peau du chorizo et couper en fines rondelles. Ciseler la ciboulette. Eplucher les pommes de terre, les laver et les essuyer puis les couper en 2. Poêler les morceaux de poisson 5 min dans une CS d’huile très chaude en les retournant. Saler et poivrer. Les retirer de la poêle et les réserver au chaud avec leur jus de cuisson. Dans la même poêle ajouter 30g de beurre (ou de l’huile d’olive) + les pommes de terre, le thym, gousse d'ail coupée en deux. Laisser dorer 10 min puis ajouter 1/2 cube émietté, 15cl d'eau et le jus rendu par le poisson. Lorsque le jus est réduit presque à sec ajouter le chorizo, la lotte et 20g de beurre (pas mis). Laisser mijoter 5 min. Retirer le thym. Décorer de ciboulette et servir.

(Source : inspirée de la recette de Lotte au chorizo et sa fricassée de pomme de terre- Guide cuisine Mars 2007)



Ce que j’en ai pensé :
J’ai tout cuisiné avec un peu d’huile d’olive, et je n’ai pas utilisé de beurre. Pour le reste j’ai respecté la recette à la lettre. Nous nous sommes régalés. Il en reste encore pour demain midi… Je suis persuadée que ce sera encore meilleur réchauffé car les épices du chorizo vont continuer à confire la chair du poisson et les pommes de terre…

mardi 20 février 2007

Bugnes lyonnaises

Que vous dire ? Qu’aujourd’hui c’est Mardi gras. Je vous l’avoue tout net, je ne peux pas passer un mardi gras sans réaliser des beignets de carnaval. Pourquoi ? Nostagie, Nostagie, allez je vous tends la main, prenez la, allez, venez, avec moi… je vous emmène faire « Les carnavaux… »

Je suis originaire de l’Est de la France, et dans mon tout petit village de 70 habitants à l’époque (il y a 25 ans, cela ne me rajeunit pas…), il était de tradition de fêter Mardi gras.

Tous les enfants du village se déguisaient nous étions une dizaine au mieux -lorsque des enfants de la ville venaient en vacances chez leurs papy et mamie-. Quelle excitation de réfléchir au préalable au déguisement de l’année, le plaisir de chercher avec grand-mère des affaires dans les placards, des bretelles, un vieux chapeau, un mouchoir et une chemise à carreaux, une salopette ou un vieux velours côtelé usé aux genoux et aux cuisses sans parler du maquillage enfin grimage qui va avec.

Je me souviens une fois j’avais réussi à convaincre mes parents de m’offrir mon premier masque en plastique de Maya l’abeille, eh oui c’est ma génération hein… Je vous laisse le soin de chantonner la chanson… Je dis en passant que j’ai acheté le DVD de Maya à ma fille, la première fois que j’ai entendu à nouveau le générique de ce dessin animé, je suis subitement retombée en petite enfance et j’ai pleuré, des grosses larmes incontrôlables. -"Pourquoi Docteur, c'est grave Docteur ?"-" Une minute, allongez vous sur le divan"… Bref passons.
Alors ces fameux masques en plastique… mais si! vous savez ces petits masques fins et rigides, sous lesquels on a du mal à respirer, où l’on transpire et qui sentent pas super bon… ah si c’est du vécu….Enfin ça y est le déguisement est choisi, et nous sommes fins prêts ! Nous crions dans les rues du village « les carnavaux, les carnavaux » et nous étions attendus et gâtés comme des rois.

Après s’être donné RDV, nous faisions notre « tournée » Nous visitions méthodiquement toutes les maisons, avec raffut de clochette et à grand renfort de cris et de chants. Les habitants du village nous attendaient, guettant derrière leurs carreaux embués. Nous ajustions entre nous notre déguisement entre deux maisons car il fallait bien que les villageois aient un peu de plaisir et de difficulté (réelle ou simulée) à deviner qui se cachait sous chaque déguisement et nous de rire aux éclats, en tentant parfois de modifier notre voix… et de nous moquer encore lorsqu’ils se trompaient…
Une fois entrés dans la cuisine, souvent chauffée avec une grosse cuisinière à bois en fonte… où il y avait toujours la bouilloire cabossée, une bouillotte en alu au bouchon laitonné pour chauffer le lit pour la nuit. Les douceurs trônaient, là sur la table à moins qu’elles ne soient cachées à notre attention dans la salle à manger ou l’arrière cuisine. Des paquets de gâteaux de toutes sortes, je me souviens de ce paquet bleu roi et argent de Petits Brun, si bien souvent marié à une tablette de chocolat noir Poulain au papier orangé, mais oui celui qui avait une image d’animaux de la jungle à l’intérieur… Mais aussi les barquettes de Lu à l’abricot….. Les bonbons. Ah les bonbons! des poignées tombaient dans nos paniers en osier ou nos sacs en plastique congélation recyclés… Ceux qui figuraient en bonne place : Oh là là les inimitables Batna (avec la panthère dessus) les Kréma et aussi les carambar au caramel… Ceux aux fruits ne sont sortis que quelques années plus tard. Mais aussi leurs biscuits ou autres gâteaux faits maison et ces fameux beignets moelleux. Tout ça pour ça !...



Assiette Luminarc (clic)

Bugnes lyonnaises

330g de farine,
3 œufs (160 / 165g),
60g de sucre,
1cc de rhum,
8g de levure fraîche,
80/85g de beurre mou,
6g de sel,
1 pincée de vanille,
environ 5 cl d’un mélange jus de citron, jus d’orange,
zestes de citron, zeste d’orange

Mélanger farine + œufs battus + sucre + sel + levure + vanille +rhum +jus. Pétrir jusqu’à décollement, ajouter le beurre en noisette, les zestes. Laisser reposer au frais une nuit Le lendemain, étaler à 4 mm d’épais, et découper des ronds de 6 cm de diamètre. Percer un trou et passer une des extrémités dans le trou. Chauffer l’huile à 180°C et cuire les beignets. Egoutter et saupoudrer généreusement les beignets de sucre glace ou semoule

(Source : Recette empruntée à Lolie)

…Notre virée durait 2 heures qu’il pleuve, qu’il vente qu’importe. A chaque maisonnée, nous avions droit aux commentaires, des uns et des autres. Les anciens remémoraient des souvenirs, avec d’autres remarques comme : « tu as grandi, tu ressembles à ton papa, et tu travailles bien à l’école ? » Une revue de détail en quelque sorte… Une fois avoir récolté les divers et multiples cadeaux et surprises nous repartions gaiement. Au terme de notre grande tournée, les joues rougies par le froid, nous déversions notre butin sur la table de la cuisine et nous partagions une à une les friandises sous le contrôle d’un papa, d’une maman ou d’une mamie pour veiller au grain. Les chamaillades étaient fréquentes lorsqu’il n’y avait pas le compte !

Ah oui ! J’ai oublié aussi de vous parler de notre petite tirelire aux fleurs oranges qui nous suivait dans notre petit périple. Ces petites pièces jaunes et parfois blanches (en franc hein…avec la semeuse vous vous souvenez ?), nous nous les partagions aussi, la division faite à la main au dos d’une enveloppe au crayon de papier. Non ! non! point de calculatrice. Cette journée était pour moi fantastique. C’est un de mes plus beaux souvenirs d’enfance. Alors on partage ?



Assiette Luminarc (clic)

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dimanche 18 février 2007

Un Papillon pour le KKVKVK #17

Pour ma deuxième participation au Kikiveutkivientkuisiner, et grâce à la motivation de Fidji, l’organisatrice de l’édition n°17, j’ai réalisé mon premier façonnage en forme d’animal. J’ai voulu faire simple en choisissant le papillon car le façonnage du crabe de Fidji me semblait trop élaboré pour une première ! Assez palabré je vous livre les photos ci-dessous.


Papillon

La pâte qui a servi de base est la pâte à navettes de Fidji, Reine incontestée de la boulange dans la blogosphère culinire ici (clic) . Cette pâte se manipule très facilement sans avoir besoin d'un passage au réfrigérateur. Et j’ai suivi la technique de façonnage du papillon de Fidji là (clic) ! Finalement ce n'est pas si difficile que cela. Lancez-vous! Je suis assez satisfaite pour une première même si j'ai encore beaucoup de progrès dans la finition à réaliser. Mais il faut bien commencer un jour!



samedi 17 février 2007

Chow Mein de volaille



Ce week-end c’est le nouvel an chinois, nous entrons dans l'année du cochon. Alors comme on me dit souvent que j'ai une tête de cochon, que j'en fais qu'à ma tête! J'ai aussi voulu fêter cela! J’ai donc préparé « mon premier Chow mein » pour l'ossasion, une note asiatique à notre repas qui s'est terminé sur les perles de coco (mises de côté dimanche dernier). Pour une première, nous avons été séduits par la variété des textures et des saveurs de ce plat. Je vous livre la recette, qui est un mélange de plusieurs autres lues par ci et par là… Mais j’ai bien l’impression qu’il y a autant de chow mein que de cuisinières… J’espère ne pas l’avoir trop francisée et ne pas choquer des gourmets asiatiques d’origine en lisant celle qui suit ! Si elle vous provoque des commentaires, n’hésitez pas à m’en faire part !

Assiette Luminarc (clic)

Chow Mein de volaille

Pour 3 à 4 personnes
80g de nouilles chinoises,
40 g de champignons noirs secs
40 g de champignons parfumés (shiitakes)
400 g de filet de dinde ou de poulet ,
2 carottes,
½ pomme de petit chou frisé (feuilles blanches seulement),
1 poivron rouge,
1 gros oignon,
1 poignée de pousses « de soja » ( haricot mungo frais ou en boîte),
2 grosses gousses d'ail,
1 cm de gingembre frais râpé,
4 CS de sauce soja,
2 CS de sauce d'huitre,
1 CS rase de maizena,
5 CS d'eau,
1 CS d’huile de sésame,
1 CS d’huile végétale neutre (type Isio 4 ou de pépin de raisin),
Coriandre ou persil.

Faire chauffer une casserole d’eau. A ébullition jeter les nouilles chinoises et cuire pendant 4 minutes en prenant bien soin de les mélanger pour les détacher les unes des autres.
Une fois cuites égouttez les dans une passoire en récupérant l’eau de cuisson dans un saladier. Rincer rapidement les nouilles à l’eau froide. Réservez.
Plongez les champignons dans l’eau chaude du saladier ainsi récupérée. Couvrir et laisser gonfler 10 minutes. Vous les émincerez ensuite.
En parallèle, laver, éplucher et parer les légumes.
Emincer très finement l’oignon et le poivron rouge.
Faire chauffer le Wok avec la cuiller à soupe d’huile de sésame. Y faire revenir oignon et poivron.
Pendant ce temps, tailler le filet de volaille en fines lanières, râper le gingembre frais.
Une fois l’oignon et le poivron fondus, réserver.
Faire revenir la viande dans la cuiller à soupe d’huile neutre avec le gingembre et les gousses d’ail dégermées et écrasées.
Pendant ce temps, émincer le chou en très fines lanières et les carottes en petite julienne.
Une fois la viande dorée, réserver.
Jeter chou et carotte et les faire cuire à feu vif, dans le wok sans matière grasse.
Pendant ce temps, préparer la sauce en mélangeant : sauce soja, d’huitre, eau, maïzena et l’eau.
Une fois les légumes cuits, qui doivent rester encore un peu croquant sous la dent, réservez.

Faire sauter à feu vif :les nouilles, la poignée de pousses de soja et les champignons dans le wok avec deux CS de sauce.
Enfin, ajouter dans l’ordre les aliments réservés au préalable :
- légumes sautés,
- oignon/poivron,
- viande.
Verser de manière régulière le reste de sauce sur l’ensemble. Laisser réchauffer en remuant délicatement pour enrober tous les aliments de sauce pendant 3 à 5 minutes. Saupoudrez de coriandre ou de persil ciselé. Servir aussitôt.

(Source: Séverine, SSDD)




mardi 13 février 2007

Perles de coco



Céline avait transmis à Dara de Lyon cette recette des perles de coco, inspirée de Saho. Elle l’a testée et je suis sûre que c’est LA recette des perles de coco servies en restaurant chinois… Du coup, pour fêter le nouvel an chinois et aussi la St Valentin, j’ai moi aussi mis la main à la pâte. Et c’est le cas de le dire car le façonnage n’est pas évident. Cela devient automatique lorsque l’on arrive à la fin de la pâte ! Vous savez c’est souvent comme cela…Mais cette recette tient ses promesses et comme l’avait indiqué Dara, nous n’avons pas été déçus !





Perles de coco

Ingrédients pour 25 perles environ



- 200g de noix de coco râpée,
- 200 g de farine de riz gluant,
- 60 g de farine de blé,
- 1/2 sachet de levure chimique,
- 100 g de graines de soja jaune à faire tremper,
- 250 g ou 250 ml de lait de coco non sucré,
- 65 g + 125g de sucre en poudre,
- sel.

Faire tremper 2 heures ou une demi journée les 100 g de soja jaune. Rincer, cuire à la vapeur 45mn.

Après cuisson, écraser à la fourchette, avec le dos d’une cuillère à soupe ou mieux avec un mini-robot en ajoutant 65g de sucre et 100g de noix de coco râpée + une petite pincée de sel.

La pâte doit être maniable. Faire des petites boules jaunes de 2,5 cm env. de diamètre.

Grosse boule blanche : diluer 125 g de sucre dans 250 g de lait de coco + 1 pincée de selDans un saladier, mettre 200 g de farine de riz gluant et 60 g de farine de blé avec un demi sachet de levure et le mélange liquide sucre + lait de coco + sel pour obtenir une pâte souple.
Cuire la pâte à la vapeur une trentaine de minutes. On doit obtenir une pâte maniable et non collante. Façonnage des perles :Prendre une boule de pâte blanche, l’aplatir, y insérer la boule de pâte jaune. Mettre dans un film alimentaire et tourner pour obtenir une boule bien ronde et serrée. Enlever le film alimentaire.

Découper des carrés de papier sulfurisés dans lesquels vous disposerez chacune des boules.Cuisson : 10mn à la vapeur (environ).
A sortie du cuit-vapeur, les rouler aussitôt dans le reste de noix de coco râpée.
(Source: Céline, mise en lumière par Dara!)


Dara précise que l’on peut congeler des perles juste après façonnage, avant la dernière cuisson. C'est ce que j'ai fait pour une partie d'entre elles. Pour les déguster, les remettre directement dans le cuit-vapeur une bonne dizaine de minutes, et les rouler dans la noix de coco. Sans oublier de disposer du papier sulfurisé le contact direct avec le fond du panier cuit-vapeur et qu’elle collent.

dimanche 11 février 2007

Gâteau au pandan

Depuis le temps que j’entendais parler du pandan, je suis tombée dessus chez mon épicier asiatique. Ni une ni deux, ce matin j’ai réalisé ce gâteau. L’odeur qui s’est répandue à l’ouverture de la petite fiole avait l’air de tenir les promesses entendues dans diverses descriptions : entre amande et noix de coco…. Etrange mais subtil parfum. Je vous indiques la recette que voilà !



Gâteau au pandan

Pour 8 à 10 personnes
Préparation : 45 mn
Cuisson : 45 mn
Ingrédients (pour un moule à kougelhopf) :
- 8 oeufs
- 200 g de sucre
- 75 ml d'huile
- 200 g de farine tamisée
- 1 petite boîte de lait de coco
- une pincée de sel
- 2 cuillers à café d'extrait de pandan (en épicerie asiatique)


Préparation :
Huiler son moule à kougelhopf ou un moule à bords hauts avec un trou au milieu....Séparer les blancs des jaunes et réserver les blancs.Mélange vert : Mélanger les jaunes avec l'huile (un peu comme pour une mayonnaise).Ajouter la farine petit à petit, cuiller par cuiller en alternant avec le lait de coco.Il ne faut pas qu'il y ait de grumeaux ni que la pâte soit trop épaisse....Ajouter le pandan et bien mélanger, c'est tout vert, c'est normal ! Battre les blancs avec une pincée de sel pendant au moins 25 mn montre en main .J'ai essayé moins longtemps et effectivement, ça ne marche pas le gâteau s'écroule lors du mélange.Quand c'est l'heure, incorporer le sucre tout en continuant de battre.On y va doucement, cuiller par cuiller, délicatement et en faisant de grands mouvements pour serrer les blancs....On introduit la pâte verte dans les blancs (et pas l'inverse) en soulevant la masse rapidement à la maryse ou à défaut avec une spatule, il faut y aller délicatement, mais aussi rapidement parce que les blancs ne doivent pas retomber....Verser dans le moule et mettre au four (préchauffé) pendant 45 mn Th 6.Démouler froid, ne pas se décourager s'il est raplapla, il est bon quand même...

(Source : Delphinoïd – Marmiton)

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J’ai réalisé ce gâteau en demi-portion. Voyant que mon essence de pandan était assez diluée, j’en ai mis 2 cc. Et je n’ai même pas obtenu de gâteau vert. Peut être parce que mon essence de pandan semble être artificielle et non naturelle. J’ai le goût mais pas la couleur attendue: verte… Visuellement comme je n’ai pas attendu 25 minutes pour monter mes blancs en neige, mon gâteau est retombé après la cuisson. Il me fait penser au gâteau des anges. C’est le même procédé avec les blancs d’œufs. A la dégustation, c’est un délice. Moelleux comme tout et cet arôme, franchement, il y aurait de quoi devenir accro. La prochaine fois, je l’utiliserai pour faire des madeleines. Cela fera un effet superbe ! Belle découverte.

samedi 10 février 2007

Pain croquant à l'épeautre et au froment

Depuis plus de deux ans, je possède une machine à pain (MAP). Après m’être rassurée en étudiant de fond en comble sur le net et dans des livres l’usage de la MAP, et avoir compilé des classeurs entiers de recettes et testée certaines d’entre elles ; je réalise désormais tous les pains, sans pour autant ouvrir ces fameux classeurs… Il suffit de savoir qu’en règle générale, une pâte à pain doit contenir 60% de liquide par rapport au poids de farine mis en œuvre (un peu plus pour certaines machines comme la mienne, ou si la farine est plus complète).

Ce matin je voulais réaliser un pain blanc, enfin plutôt bis, mais avec une texture différente. J’ai entamé un paquet de farine d’épeautre biologique. Cette farine n’étant pas issue de variété améliorée actuelle, je lui apporte un peu de force avec de la farine de froment du minotier, le même moulin qui fournit mon boulanger…Et ce petit croquant vous allez me dire d’où vient-t-il ? Quelque chose qui croque mais qui ne soit pas envahissant en bouche comme la graine de potiron, non, non… une petite graine délicate alors j’ai jeté mon sort sur le pavot. En plus, il est très décoratif ! Ce pain peut accompagner tous les repas
.




Pain croquant à l’épeautre et au froment

12 g de levure fraîche de boulanger (ou 6 g de levure sèche)
250 g de farine d’épeautre T70
250 g de farine de froment (blé) T65 panifiable
1.5 cuiller à café de sel de mer fin
30 g de graines de pavot
320 g d'eau (TH62)

Mettre les ingrédients dans l’ordre préconisé par le fabricant. Les graines de pavot peuvent être mises dès le début du pétrissage sans attendre le bip car elles sont minuscules et ne nuisent en rien au bon déroulement de la fermentation de la pâte.

Lancer le programme French 6 h Pain français.

(Source: Séverine-SSDD)

Boeuf au saté

En recherchant des moyens de cuisiner le bœuf au Wok, je suis tombée sur cette recette. Il ne me manquait plus que le saté. Une petite halte chez l’épicier asiatique s’est donc imposée !
Et hop il n’ y a plus qu’à ! Une recette simple à faire pour un résultat… riche en parfums, qui ont embaumé la maison…




Bœuf au Saté
500 gr de bœuf coupé en petits cubes (rumsteck)
3 gros oignons
2 tomates fraîches (pelées de préférence)
5 cuillères à soupe de saté
3 cuillères à soupe de Nuoc Mam
une pincée de glutamate (facultatif)
poivre
1 CS d'huile (tournesol ou arachide)



Couper les oignons en lamelles et les faire revenir dans une sauteuse avec un peu d’huile. Ajouter la viande coupée en petits morceaux et la faire saisir. Ajouter le Nuoc Mam, du poivre, une pincée de glutamate et le saté. Bien mélanger. Baisser le feu, couper les tomates en quartier et les ajouter. Mélanger, couvrir et laisser mijoter environ 1 h 00 (En milieu de cuisson goûter et ajouter si nécessaire un peu de Nuoc Mam) Servir avec un riz blanc parfumé.

(Source : Catherine, Forum Aucoindufeu, merci Catherine)

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Ce plat est un régal, bien relevé tout en n'étant pas trop piquant. Il est encore meilleur le lendemain. Nous l’avons dégusté avec du riz thaï complet. Simplement délicieux… Je l’ai réalisé avec une pièce de rumsteck. La prochaine fois je le ferai avec du paleron pour avoir une viande moelleuse en laissant mijoter deux fois plus longtemps.

jeudi 8 février 2007

Cabillaud à la noix de coco

Le Wok est à l’honneur en ce moment, car c’est le nouvel an chinois, ce mode de cuisson est privilégié dans la cuisine asiatique. Cette année nous entrons dans l’année du cochon. Esprit de contradiction, sans faire la tête de cochon ce soir… ce soir je cuisinerai le poisson ! Varions les plaisirs.


Cabillaud à la noix de coco

Pour 4 personnes

Ingrédients
2 oignons,
1 citron,
1 cuillers à soupe d’huile,
Une pointe de couteau de piment,
30 cl de lait de coco,
1 cuiller à café de moutarde à l’ancienne,
4 tranches de cabillaud,
25 g de noix de coco râpée,
1 cuiller à soupe de graines de sésame,
Sel.

Préparation : 30 mn
Cuisson : 20 mn

Préparation
Eplucher les oignons et les émincer en tranches fines. Laver le citron et en prélever le zeste, le tailler en fines lanières. Faire chauffer l’huile dans un wok et y faire dorer les oignons. Saler, pimenter, ajouter le lait de coco, la moutarde à l’ancienne et porter à ébullition. Poser les darnes de cabillaud dans un wok et cuire à couvert 10 minutes. Faire griller à sec dans une poêle la noix de coco râpée avec les graines de sésame. Disposer les tranches de cabillaud sur un plat, napper de sauce de cuisson et parsemer de noix de coco, de sésame, et de julienne de zeste de citron.

(Source : Simple et rapide, le Wok – Thierry LARRART Ed. Delta 2000).



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Ce que j’en pense :
J’ai réalisé cette recette à la lettre, elle est très douce au palais, grâce à la noix de coco sans être grasse. Je vous conseille de ne pas faire l’impasse sur les zestes de citron, ils ressortir magnifiquement toutes les saveurs du poisson et la noix de coco. Pour la présentation, j’ai juste coupé le poisson en lanière par envie…mais c’est moins présentable.

dimanche 4 février 2007

Tarte aux pommes de brick et de choc'

Il me restait des feuilles de brick et des pommes alors, je les ai utilisées pour faire une petite tarte légère et gourmande à la fois… On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre… Oui je l’avoue je veux bien me réincarner en mouche dans ces cas là…Bon la recette toute simple improvisée ce midi.



Tarte aux pommes de brick et de choc’

6 Feuilles de brick
5 pommes de taille moyenne
40 g de beurre salé
3 CS de sucre de canne complet rapadura ou à défaut cristallisé
1 cuiller à soupe de jus de citron
Une belle poignée de pépites de chocolat noir


Evider les pommes, les éplucher et les couper en petits cubes. Fondre le beurre avec 2 cuillers à soupe de sucre pour former un petit caramel, y ajouter les pommes et le jus de citron. Faire revenir jusqu’à ce qu’elles soient presque cuites (elles finiront leur cuisson au four). Secouer la poêle en évitant de les détruire avec un ustensile de cuisine. Réservez.
Humidifier les feuilles de brick dans une assiette remplie d’un fond d’eau et d’une cuiller à soupe de sucre pour les assouplir. Dans un moule à tarte en silicone, placer les feuilles de brick les unes sur les autres en prenant soin de les laisser déborder sur le bord d’environ 5 cm.
Verser les pommes caramélisées et saupoudrer des pépites de chocolat en les répartissant de manière homogène. Rabattre les bords sur la tarte. Vous pouvez badigeonner les bords d’huile à l’aide d’un pinceau silicone.

Enfourner à 200°C pendant 25 minutes.

La tarte est cuite lorsque les bords sont bien dorés.

Mes commentaires :
Cette tarte est légère avec peu de matière grasse. Pour les irréductibles du beurre, on peut les faire réduire sans beurre dans une poêle anti-adhésive. A la dégustation, celle petite tarte est légère, un peu chocolatée, croustillante que le dessus et fondante à la garniture. Je lui reproche juste sont manque de tenue pour le service… C’est aussi un moyen rapide de faire une tarte avec des fruits qui rendent peu d’eau lorsque l’on est à court de pâte à tarte.

(Source: Séverine, SSDD)

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Nems au tofu à la japonaise

Si il y a bien quelque chose que je n’avais jamais réalisée avec mes petites mimines ce sont des nems. A chaque fois que j’en ai mangé, elles étaient toutes prêtes. C’est en feuilletant un livre sur le thème du wok que je suis tombée sur cette recette alors allons-y !



Nems au tofu à la japonaise

Pour 6 personnes :
Une douzaine de nems.


300 g de tofu à la japonaise
60 g de vermicelles de soja
1 carotte râpée (réserver une CS pour la sauce)
2 gousses d’ail
1 oignon haché finement
75 g de germes de soja
1 cuiller à café de gingembre finement râpé
2 cuillers à soupe de coriandre fraîchement hachée
3 cuillers à soupe de sauce soja
18 galettes de riz
1 cuiller à café de sucre
75 cl env. d’huile de friture

Préparer la farce en mélangeant dans un saladier le crabe, les vermicelles préalablement trempés dans de l’eau chaude, la carotte, l’ail, l’oignon, les germes de soja, le gingembre, la coriandre et 2 cuillers à soupe de sauce soja.
Faire tremper quelques secondes chaque feuille de nem dans une assiette contenant de l’eau, le sucre, et le reste de sauce de soja. Puis placer la feuille sur un torchon et déposer un petit tas de farce en son milieu. Replier les côtés vers l’intérieur, et rouler la feuille sur elle-même.
Mettez l’huile à chauffer dans le wok et faire frire les nems jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Les déposer sur du papier absorbant pour éliminer le surplus d’huile.
Variante : vous pouvez remplacer le tofu par du crabe en miette ou encore 200g de crabe et 200 g de petites crevettes décortiquées.

Servie avec des feuilles de salade et la sauce dans laquelle vous mettrez quelques brins de carottes rapées et de feuilles de menthe ciselés

Sauce :
4 càs eau
1 càs sucre
4 càs vinaigre blanc
1 càs nuoc mam

(Sources :
- nems: Wok Maël de Saint-Clair Ed. Dormonval
- sauce : Bouh, Aucoindufeu)


Mes commentaires :
J’ai réalisé ces nems avec du tofu « à la japonaise » trouvé dans mon magasin bio, un peu moins fade que le tofu nature. N’ayant point trouvé de galettes de riz, j’ai donc utilisé des feuilles de brick. Enfin, n’étant pas trop adepte de la friture j’ai opté pour une cuisson au four, en badigeonnant d’huile le dessus de chaque nem, au pinceau silicone avant d’enfourner 25 minutes à 200°C chaleur tournante.
Nous avons dégusté ces nems avec une sauce au nuoc mam et des feuilles de salade. Un régal.
C’est sûr je referai cette version plus light à la maison !



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jeudi 1 février 2007

Crêpes à l'épeautre citronnées

Demain c'est la chandeleur, je n'ai pu résister à réaliser les crêpes aujourd'hui car j'aime bien fêter les choses la veille. Cette fois-ci la farine d'épeautre est mise à l'honneur, car je la trouve plus fine, avec son léger goût de noisette. Je l'ai découverte pour tout vous dire depuis que je fais mon pain et que je fréquente les magasins biologiques. Une mine!

J'ai donc créé, cela reste modeste hein, ce n'est que de la pâte à crêpe... MA recette de pâte à crêpe selon les envies du jour. Je vous la livre tout de suite illico presto...
Quoi? " Presto, Presto... "
Elles viennent pas assez vites mes crêpes???
Ah! Monsieur Séverinette et ma fille, les gourmands-goûteurs, n'y tiennent plus.
Alors je vous laisse la photo, la recette comme cela en vrac, débrouillez vous car j'y r'tourne! Tchao!



Crêpes à l’épeautre citronnées

2 œufs,
100 g de farine d’épeautre T70,
¼ cc de sel.
1/8 l de boisson au soja (ou lait de vache),
1/8 l de bière blonde,
1 CS d’huile d’olive,
1 cuiller à café d’extrait de vanille
1 cuiller à soupe de sucre cristallisé ou de canne complet (rapadura).
le zeste d’1/2 citron, haché finement
1 cuiller à soupe de rhum (facultatif)
Huile pour graisser la crêpière.

Mettre les œufs dans un bol, les casser à la fourchette.

Dans le bol de votre robot, tamiser la farine, ajouter le sel. A l’aide du fouet, ajouter les œufs jusqu’à obtenir une pâte épaisse, ajouter la cuiller à soupe d’huile, l’extrait de vanille, le sucre et le zeste haché. Ajouter progressivement le lait (de soja ou de vache) tout en continuant à mélanger puis ensuite la bière. Laisser reposer à température ambiante pendant deux heures.

Faites chauffer votre crêpière, la badigeonner d’huile à l’aide d’un pinceau en silicone, c’est important pour la première crêpe. Cuire vos crêpes à feu moyen. Les déposer en pile sur une assiette en prenant soin de saupoudrer de sucre chacune d’elle encore chaude afin qu’elles ne collent pas entre elles. Pour conserver vos crêpes au chaud, poser une assiette sur la crêpe située en haut de la pile.

A la dégustation, ces crêpes sont délicieuses, ni grasses, ni sèches. Elles sont un peu gonflées grâce à la bière tout en restant légères. Cet heureux mariage entre vanille et citron, on ne se lasse pas... Personnellement j'ai terminé ce soir sur une crêpe nature pour garder ce merveilleux souvenir au palais, sans le briser par un quelconque autre arôme de confiture ou de chocolat... Mais cela c'est à chacun ses goûts! Et vous?



(Source : Séverine -SSDD)